KACHINA

Sous-titre : Muñecas Rituales Indias

Auteur(s) : NDIAYE  F. & Collectif
Type d’ouvrage : Catalogue d’exposition
Editeur : Museo de America : Fundació Caixa de Girona
Lieu d’édition : Girona
Année de parution : 1998
Exemplaire : Broché
Etat de la couverture : Très bon état
Nb pages : 224
Nb illustrations n/b : 11
Nb illustrations couleur : 127
Nb photos n/b : 23
Nb photos couleur : 10
Nb planches couleur : 14
Nb dessins : 8
Nb cartes : 1
Informations complémentaires : Texte en espagnol. Notes. Bibliographie. Index alphabétiques. Liste des collectionneurs des objets prêtés. Index. Edition originale. Ouvrage épuisé
Etat de l’ouvrage : Très bon état

UGS : Réf. 26-[273]-D Catégorie : Étiquettes : ,

Description&nbsp

KACHINA – Poupées Rituelles Indiennes : Exposition du 7 mai au 28 juin 1998

Cette exposition « Kachina » présentée en premier à la Fondation Caixa de Girona puis à Paris ensuite, réunie 150 poupées rituelles des Indiens de l’Arizona et du Nouveau-Mexique.
Francine Ndiaye, commissaire du Musée de l’Homme à Paris, a choisi ces pièces Indiennes Hopi et Zuni dans les collections françaises, certaines d’entre elles étant liées aux Surréalistes des années vingt et trente.
La « Géométrie extrême et l’extrême fantaisie » est ce qui a attiré l’attention des surréalistes, comme l’indique l’historien d’art Juan Antonio Ramirez.
Breton et Eluard achètent en 1927 les premiers Kachinas, dans l’intérêt de l’avant-garde pour l’art primitif. Lors de son voyage à New York, Breton organise des expositions d’objets comprenant des pièces de Duchamp et Roché qu’il associe à celles d’autres collectionneurs, tels que les artistes Ernst, Man Ray, Masson et Matta.
Dans leur ensemble, les Kachinas sont regroupés par collections au lieu de typologies afin de mettre en évidence les liens affectifs et leurs efforts pour préserver les pièces rituelles les plus anciennes.
Les poupées sont des jouets et représentent à la fois des mythes, des symboles du cosmos, des intermédiaires entre les esprits et les humains. Ramirez déclarait que les Surréalistes ont été fascinés, tout particulièrement par l’art océanien, les côtes canadiennes et américaines pour leurs couleurs vives, la simplification géométrique, le sens irréel et fantastique, la facilité de transport et leur bon prix.
Emmanuel Guigon, conservateur en chef de l’IVAM, affirme qu’il s’agit de pièces uniques, « une collection magique », faisant référence à la danse, à la mythologie, à la religion et à l’histoire de l’art.
Le peintre Luis Feito a rassemblé dans ses voyages des poupées Kachinas plus récentes et en a même construit des modèles.
Sur un plan purement artistique, on associe l’ethnologie et l’anthropologie de l’ancienne culture autochtone nord-américaine, principalement des Indiens Pueblo, de divers groupes de l’Arizona et du Nouveau-Mexique.
Les tribus Hopi et Zuni conservent aujourd’hui leur identité ethnique et les Kachinas sont vendus comme souvenirs.

Information complémentaire

Poids 1040 g
Dimensions 21 × 29.5 cm