CUBISM

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CUBISM – PICASSO’S CONTEMPORARIES IN AFRICAN ART :

« Je peints les objets comme je les pense, pas comme je les vois » Picasso ». Venu tout de suite après le bouleversement du fauvisme,  » la révolution cubiste  » représente sans doute la plus grande mutation de l’histoire de la peinture depuis la Renaissance.

Vers 1907, BRAQUE et PICASSO remettent en cause le fondement même de la représentation visuelle : simplification systématique des volumes, géométrisation des formes, décomposition et recomposition en facettes géométriques du « sujet ». « Quand je suis allé au Trocadéro, racontera Picasso à Malraux, c’était dégoutant. Le marché aux puces. L’odeur. J’étais tout seul. Je voulais m’en aller. »Je ne partais pas, je restais. J’ai compris que c’était important : il m’arrivait quelque chose. Tous les fétiches ils étaient des armes pour aider les gens à ne plus obéir aux esprits, à devenir indépendants. Si nous donnons une forme aux outils, nous devenons indépendants. J’ai compris pourquoi j’étais peintre. » « Les masques n’étaient pas seulement des sculptures comme les autres. C’était des objets magiques », avait-t-il ainsi déclaré lors d’une conversation retranscrite dans l’ouvrage « Oeuvres complètes » publiée en 1996.

Quand Picasso découvre l’art africain en 1907 à Paris, « c’est un vrai choc. Il était en train de peindre Les Demoiselles d’Avignon. Tout à coup il a découvert l’art africain et il a compris qu’il n’était jamais allé assez loin », ce choc a permis à Picasso de se « lâcher » et de s’affranchir d’une peinture académique. Il a appris de l’Afrique comment transformer le convexe en concave, des joues potelées en joues creuses, … L’influence de l’art africain sur Picasso se retrouve dans ses oeuvres de grande valeur. Elles ont tant de valeur qu’elles en sont devenues des icônes ».

Superbe iconographie et nombreuses illustrations en couleur.